mercredi 25 mai 2011

En route pour la prochaine étape!

Dernier jour ! Le Rassemblement Œcuménique International pour la Paix s’est clos ce soir et du même coup la Décennie pour vaincre la violence (DVV). Mais ce rassemblement n’est en fait qu’une étape : étape sur le chemin de la paix, étape vers l’assemblée générale du Conseil oecuménique qui aura lieu à Busan (Corée du Sud) en octobre 2013. Comme l’a dit Fernando ENNS, le coordinateur de la DVV : « Nous ne sommes pas satisfaits. Il reste beaucoup à faire. Pourtant nous avons fait l’expérience ici en Jamaïque du dialogue, de la communion. Nous avons goûté la paix de Dieu. Il nous faut maintenant relayer ce que nous avons appris vers nos Eglises ».


C’est ce que le Message du Rassemblement veut exprimer. Travaillé en petits groupes, il a fait l’objet de nombreux amendements et a été adopté par acclamation. Extraits : « Les Eglises membres du COE sont unies comme jamais lorsqu’elles recherchent les moyens de rejeter la violence et la guerre en faveur d’une « Paix juste ». « Les engagements partagés ici nous ont montré qu’il était possible de surmonter la violence. La DVV a généré de nombreux exemples de chrétiens qui ont fait la différence ». « Avec les partenaires d’autres convictions, nous reconnaissons que la paix est au coeur de toutes les religions ». « L’éducation à la paix devrait être au centre de la formation des enfants et des jeunes ». « Nous nous joignons aux partenaires de la société civile pour réclamer à nos gouvernement une politique qui soit écologiquement durable ». « Le dépenses d’armement sont un scandale alors qu’il est urgent de débloquer des fonds pour lutter contre la pauvreté ». « En contraste avec une croissance économique inéquitable envisagée par le système néolibéral, la Bible propose une vision de la vie en abondance pour tous ». « La violence est contraire à la volonté de Dieu et ne peut jamais résoudre les conflits ».

Rien d'extraordinaire, ni de bien nouveau. Pourtant il se dégage de ce message une dynamique communicative qui personnellement me stimule pour repartir avec cette conviction : les Eglises ont une force qu’elles ne soupçonnent pas toujours. Cette force collective, il appartient à chaque Eglise de la mettre en oeuvre pour promouvoir la paix. Il est du rôle de chaque Eglise locale de se demander : « comment faisons-nous changer les choses là où nous sommes ? Comment transformons-nous notre environnement pour faire avancer le Royaume de Dieu ? Comment « faisons-nous la différence » ?

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