lundi 23 mai 2011

"Pas de Jamaïque sans musique"

Voilà un slogan que les délégués entendent de la bouche des organisateurs jamaïcains depuis le début du rassemblement. Et quand je dis qu’ils l’entendent, ils l’entendent vraiment. Pas une journée ne se passe sans un concert, un spectacle, un groupe musical, une chorale. Mercredi c’était une chorale d’adultes, jeudi une chorale d’enfants, vendredi un concert public dans le parc de l’Emancipation à Kingston, samedi un spectacle de danses, de chants de témoignages organisé par les jeunes stewards, dimanche une comédie musicale sur la paix jouée par des jeunes des quartiers difficiles de la capitale. Sans oublier les chants qui rythment les cultes. Et que dire de cet ensemble de « cuivres », dont les instruments sont fabriqués à partir de fûts d’essence ? Une pure merveille ! Oui, la musique est omniprésente et cela entraîne les participants à une grande convivialité.

Ce matin, au cours de la célébration œcuménique, le prédicateur jamaïcain, voyant que beaucoup de fidèles restaient immobiles pendant les chants, a exhorté l’assemblée à bouger. « Ici, on prie avec la tête et avec les pieds ! ».  Alors les pieds s’y sont mis, et puis aussi les mains, et puis forcément le reste du corps, et voilà une assemblée joyeuse, souriante (essayez donc de taper dans vos mains en gardant un visage inexpressif !), à la foi communicative.

Cette musique qui fait partie de la vie jamaïcaine aide à comprendre un autre slogan que j'évoquais déjà il y a quelques jours : « No Problem ». Des problèmes il y en a,  mais on va trouver une solution, forcément. Le problème, c’est qu’on ne sait pas quand ! Peu importe, on attend… en écoutant de la musique qui chasse les mauvaises humeurs et adoucit les mœurs, comme dit le proverbe. Finalement, ce n’est pas idiot d’écouter beaucoup de musique quand on recherche la paix ! 

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