mardi 24 mai 2011

Paix sur la terre !

Aujourd’hui, quatrième journée thématique. Après « Paix dans la communauté », « Paix avec la terre », Paix dans l’économie »,  nous avons travaillé : « Paix entre les peuples ». Au cours de la séance plénière, il a été question de désarmement, d’éducation à la paix, de non violence, de la dénonciation du viol comme arme de guerre. Avec une grande question : qu’est ce que nous entendons par « sécurité » ? Les nations entretiennent des arsenaux et font le commerce des armes au nom de la « sécurité nationale », mais que font-elles de la sécurité alimentaire, de la sécurité au travail, de la sécurité sociale ? Et Jésus, de quelle sécurité parle-t-il ? Il n’utilise pas ce terme de « sécurité » mais plutôt celui de paix et de protection. Et celle-ci ne se limite pas à un territoire mais concerne tous les habitants de la terre. Alors, quelle contribution spécifique pouvons-nous apporter en tant qu’Eglises pour dénoncer la violence et faire avancer la cause de la paix ?

 
Comme chaque jour, le thème est approfondi à travers une cinquantaine d’ateliers au choix. Par exemple : « Le dialogue interreligieux pour bâtir une société de paix », « Formation à la résolution non-violente des conflits », « Contribution orthodoxe à une théologie de la paix », « Fort sans violence : projets de prévention de la violence parmi les jeunes », « Promouvoir la paix et la réconciliation dans la région des grands lac en Afrique ».

 
J’ai choisi d’aller découvrir comment les Quakers font avancer la cause de la paix. Malgré leur petit nombre (400 000 dans le monde, soit à peine plus que l'Eglise réformée de France !), les Quakers ont un bureau auprès des organisations internationales à New York et à Genève. Ils ne font pas de lobbying, mais facilitent la rencontre et le dialogue pour amener les diplomates et représentants nationaux à réfléchir sur les fondements de leurs actions. Ils font aussi remonter du terrain des témoignages. Leur conclusion : le monde des décideurs planétaires est plus ouvert qu’on ne le croit, et en travaillant avec les individus, on peut influencer la politique globale.

Comme quoi, on n’est pas obligé d’être très fort et très grand pour être efficace !


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